Les guerres inutiles

Il était debout, tenant fièrement son casque et se disant que tous ses actes auraient un jour un sens,
Il se voyait déjà rentrer à la maison, sans fusil, sans couteau, avec une cicatrice qui prouverait sa bravoure,
Oui mais quand son ami tomba devant ses yeux, sous les tirs ennemis,
Plus aucun sentiment de fierté ne pouvait être vu sur son visage,
Il revoyait cet homme, menaçant de faire feu, puis son ami par terre, les mains ensanglantées, se tenant à plat ventre et toujours agité...

Plus jamais il ne vit,
Depuis cette journée,
Une seconde de fierté,
Défiler dans sa vie.

Et rentrant chez lui, sans fusil, sans couteau, il savait que maintenant, sa réelle cicatrice n'était pas de bravoure mais de ressentiments.